Fin octobre, trois AMO – Jeun’Est, Tempo et La Chaloupe – se sont réunies pour organiser le premier camp résidentiel du dispositif K-Ban. Pendant cinq jours, au cœur de la province de Namur, dix jeunes en âge de transition, déjà accompagnés par l’une de ces trois structures, ont vécu une expérience humaine et collective forte, hors des sentiers battus du quotidien.
Un camp pour se rencontrer
L’objectif de cette aventure était simple mais essentiel : créer du lien.
Lien entre les jeunes, d’abord, à travers leurs histoires singulières – qu’il s’agisse de parcours de migration, de transition de genre, de vie en institution ou encore de rêves et projets personnels.
Lien aussi entre les trois services AMO, leurs approches, leurs complémentarités. Ensemble, ils ont voulu offrir un espace de respiration, loin du quotidien, où chacun a pu exister pleinement dans le collectif.
Une expérience en mouvement
Dès le premier jour, la mise en mouvement était au rendez-vous : une activité d’escalade pour tisser les premiers liens, apprendre à se faire confiance et se dépasser ensemble.
Les jours suivants ont alterné ateliers d’expression (dessin, théâtre, photo…) et activités informelles – cuisine, pêche, balades, jeux, repas partagés. Autant d’occasions de rire, discuter, créer, lâcher prise.
Fidèles à l’esprit AMO, les jeunes ont aussi été acteurs de leur séjour, en imaginant et en organisant les repas et certaines activités eux-mêmes.
Du temps, de l’espace et du collectif
Prendre le temps s’est révélé essentiel. La lenteur du camp, éloignée des urgences du quotidien, a permis des échanges, profonds et sincères. Prendre de la distance aussi. Sortir du cadre habituel pour ouvrir de nouveaux possibles et favoriser la rencontre. Prendre part au collectif enfin, y trouver une ressource de pair à pair, tour à tour lieu d’écoute et d’expression.
Un camp, et après ?
Déjà accoutumées au « travailler ensemble » au sein du dispositif K-Ban, cette expérience pour les AMO a confirmé la richesse du travail intersectoriel et l’importance de multiplier ces espaces « hors cadre » pour nos jeunes. Le dispositif K-Ban continue donc son chemin, porté par l’envie commune de mettre la jeunesse en mouvement, d’explorer d’autres possibles et de renforcer les liens entre acteurs du territoire.